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Principaux macérats: les yeux


La série « principaux macérats" a pour but de vous aider dans le choix de vos macérats de gemmothérapie. Il s’agit de symptomatique pure.


Pour l’approche spirituelle des plantes, merci de vous reporter à d’autres chapitres.



Il s’agit de symptomatique « pure », c’est-à-dire directe. Pour aider à aller vers du mieux. Pour aller vers du mieux, il s’agit de réduire ce qui cause le mal, et aider le corps à se régénérer. Par exemple, pour les problèmes de vue, des problèmes de foie peuvent influencer sur la baisse de vision, le stress aussi, ainsi que le manque d’exercices des yeux (type yoga des yeux), où les excès sur des écrans ou une lecture avec un éclairage insuffisant.


Ces indications sont issues d’expériences personnelles et de synthèses bibliographiques diverses (française et internationale).




Myrtillier (vaccinium myrtillus, jeunes pousses)


Le macérat de myrtillier est un régénérant de l’œil. Il revascularise les yeux fragilisés et agit sur les divers problèmes de rétine (rétinopathies, même dues au diabète). Ce macérat aide aussi à améliorer la vision nocturne. Il redonne de la vitalité aux yeux. Pour mieux voir.


Parallèlement, le myrtillier prend soin de ce qui est petit et vascularisé. Les petits vaisseaux. Donc les yeux, mais aussi la paroi intestinale qu’il aide à cicatriser, le colon, la bouche… c’est un guérisseur des petits vaisseaux. Il agit donc aussi en régénérant veines, artères. Son aspect réparateur agit sur la paroi et sa perméabilité. Il régénère pour redonner imperméabilité et meilleure circulation.


Le myrtillier n’est pas utilisé sur de longues périodes. Généralement, je ne le conseille pas plus de 2 mois consécutifs maximum, et une pause de au moins l’équivalent. Si vous souhaitez continuer à « travailler » sur les yeux, alternez donc avec un autre macérat.




Houx (Ilex aquifolium, jeunes pousses)


Le houx est un guérisseur des yeux. Lorsqu’il y a inflammation, fatigue, usure. Le houx aide à soigner.


Il a une action sur ce qui est fibreux, et aide donc à soigner en parallèle kystes, mastoses, etc. Il fait du bien aux yeux et soigne votre terrain dans ce qui est enkysté.


Ce qui est enkysté, resserré, cristallisé… le houx, avec ses lobes pointus qui entourent ses feuilles, semble vouloir peigner. Défibrer. Aider. Bien que ses feuilles semblent repousser le toucher, il me rappelle dans sa sensibilité le film « Edward aux mains d’argent »…


En parallèle des yeux, le houx va aider sur les reins, les oreilles, la sphère génitale féminine… Pour les reins, il va donner un effet régénérant, un peu comme le hêtre (auquel il peut s’associer). Il aide en cas de « vide de rein », de peur d’oser. Il redonne de l’énergie au rein organe et au rein énergie. Ce qui est cristallisé, bloqué, retrouve du mouvement.


Pour les oreilles, il aide quand l’audition baisse.


Pour les femmes, le houx aide à défibrer. Les kystes, nodules… au niveau des seins ou de la sphère génitale. C’est une plante féminine (bien que les hommes puissent l’utiliser. C’est même conseillé). Elle répare les chocs de la femme. Au niveau personnel, au niveau de la conscience collective féminine (et cela concerne aussi les hommes…)


Le houx n’est pas conseillé pendant la grossesse, ni l’allaitement, et il ne convient pas aux enfants (moins de 6 ans), sauf cas exceptionnels.

Comme la législation « bouge » (dans un sens ou dans l’autre), ce macérat est accessible ou pas… Le principe de précaution invite à ne pas l’utiliser en parallèle de médicaments anticoagulants ou hypotenseurs, bien que apparemment aucun problème n’ait été signalé durant des décennies. De même, concernant la toxicité du houx, serait censée provoquer « des irritations de l’intestin, des vomissements et somnolence », du fait de la comparaison avec les connaissances en phytothérapie… mais les principes contenus dans les bourgeons et jeunes pousses ne sont pas les mêmes que ceux de la plante entière utilisée en phytothérapie. Quoiqu’il en soit, on évitera là aussi une utilisation prolongée (plus de 2 mois consécutifs).




Saule (salix alba, sève)


Bien que n’utilisant pas la sève de saule à titre personnel, je la mentionne car dans la littérature c’est un spécifique des yeux (et pas le bourgeon apparemment).


La sève de saule préparée en gemmothérapie est un régénérant de la vision qui faiblit avec l’âge. Elle aide à régénérer les yeux dans les cas de cataracte, de pertes de transparence du cristallin et du vitré (Pitera Di Clima et Nicoletti).


Par principe de précaution, le saule, sous toutes ses formes, est généralement évité durant les derniers mois de la grossesse. En phytothérapie classique (tisanes et décoctions d’écorce de saule), cela est déconseillé, ainsi que pendant la grossesse et l’allaitement.



Buddleia (buddleja dividii, bourgeons et boutons floraux)


Le Buddleia est mentionné dans la littérature pour les yeux, car c’est un calmant, un cicatrisant, et il agit efficacement sur les inflammations. Il est donc utilisé, au niveau des yeux, pour résoudre les problèmes de cataracte, les inflammations des yeux, et les irritations oculaires.

Les yeux sont plutôt le domaine des fleurs de buddleia (boutons floraux), que l’on peut associer dans la cueillette aux bourgeons.


Parallèlement, le remède de buddleia aide sur les inflammations et les brûlures. C’est un régénérant de la peau après sur-exposition au soleil (coups de soleil et dégâts au niveau de l’ADN de cette exposition). C’est aussi une bonne aide pour les inflammations ORL (inflammation = ce qui finit en « ite », comme bronchite, rhinite, etc.).


Pour les inflammations suite à des intolérances alimentaires, il est aussi souvent mentionné.

Le buddleia est un macérat des aspects inflammatoires à différents niveaux (un peu comme la vigne qui est plus ciblée). Non seulement il aide à soulager les inflammations, mais en parallèle il soutient le corps dans son processus de cicatrisation.



Frêne (fraxinus excelsior, bourgeons)


Si le frêne est assez connu pour diminuer le taux d’acide urique et sa réputation sur les articulations l’a rendu célèbre, il génère de la guérison là où l’acidité brûle, dans les processus inflammatoires dûs à une forme d’acidité.

C’est un draineur de l’acidité, où que celle-ci soit déposée. Il soutient le nettoyage en profondeur de l’organisme.


Concernant les yeux, il a une action spécifique sur la rétine (toujours dans des aspects d’expression de l’acidité par l’inflammation). Il est donc utilisé dans les rétinites (« ites » d’inflammations) et les problèmes de rétine dûs à l’âge (et à l’accumulation acide ou les acidoses répétées).



Mélèze (larix decidua, bourgeons)


Le mélèze est un arbre de jouvence. Son action préférentielle est la circulation sanguine, qu’il « oxygène ». Le mélèze est un arbre de montagne et de grands horizons lumineux (comme dans les Alpes ou les Pyrénées). C’est un arbre qui « respire », et même dans sa rythmique, il perd ses feuilles en hiver, ce qui est rare chez les résineux. Et il a en automne, un houppier si jaune qu’on le remarque de loin. Tout comme on remarque son feuillage discret qui le pare d’un vert clair et lumineux au printemps. Il a aussi un cœur coloré. C’est un arbre de lumière. Une respiration de la montagne. Un être sensible et original. Il aide le monde à respirer et s’émerveiller.


Il agit sur micro et macro circulation, et donc sur les veines, artères, et la micro-circulation des vaisseaux sanguins au niveau de la peau, du cerveau, du cœur… et des yeux !


C’est un bourgeon de jouvence qui agit donc sur tout le corps, et au niveau des yeux il redonne de la jeunesse, de l’énergie. Il agit sur les yeux où la micro-circulation est fatiguée ou défaillante. Cette oxygénation soutien la guérison des yeux. Il est proche du ginkgo, dont on l’associe parfois, pour ces aspects d’oxygénation et de jouvence sur la circulation sanguine.


Seul, il est approprié pour régénérer la rétine, en cas d’ecchymoses ou en cas d’usure dûe à l’âge. Il agit « en améliorant la vision centrale en cas de maculopathie sénile et réduit la formation de cataracte par inhibition de l’activité enzymatique du cristallin » (Pitera di Clima et Nicoletti, 2018).


Associé souvent, surtout pour les affections aigues, il soutien les autres bourgeons dans leurs actions sur les yeux, que ce soit le frêne agissant sur la rétine, ou sur les affections du diabète sur la vue avec le myrtillier et le ginkgo biloba, sur les problèmes de vue liées à une hypertension, il est associé à l’olivier pour aider à normaliser.



Prunellier (prunus spinosa, bourgeons)


Le prunellier est un adaptogène de premier plan. Peu connu en France pour ses vertus bienfaisantes, la gemmothérapie lui redonne des lettres de noblesse.

A cueillir, ses bourgeons particulièrement petits jouent avec la patience du cueilleur. Mais la récompense est majeure.


Le prunellier dynamise les défenses immunitaires et limite les états inflammatoires.

Au niveau des yeux, il limite les douleurs, et aide le corps face à l’herpès et le zona ophtalmique et les conjonctivites.

Il est aussi associé à d’autres bourgeons pour les dynamiser, et agir sur l’hypertension occulaire (avec le tilleul) et la cataracte en début de formation (avec le macérat de sève de saule).

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