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Thoreau, l'éveillé du Nouveau Monde

  • Photo du rédacteur: Stéphane Boistard
    Stéphane Boistard
  • 2 août 2019
  • 1 min de lecture


Voici un extrait de Henry David Thoreau, un nouvel extrait de son oeuvre abondante (qui a inspiré notamment "le cercle des poètes disparus" et "Into the wild").






"Debout sur la terre nue – la tête baignée dans l'air heureux et levée dans l'espace infini – tout vulgaire égoïsme disparaît. Je deviens une prunelle transparente ; je ne suis rien ; je vois tout ; les courants de l'Être universel circulent en moi ; je suis une part ou particule de Dieu. Le nom de l'ami le plus proche paraît alors lointain et accidentel : être des frères, des connaissances, maîtres ou serviteurs, paraît alors une frivolité et un dérangement.

Je suis l'adorateur de la beauté immortelle et sans limite.


Dans la solitude, je trouve quelque chose de plus cher et de plus sympathique que dans les rues ou les villages. Devant le paysage tranquille, et surtout devant la ligne lointaine de l'horizon, l'homme contemple quelque chose d'aussi beau que sa propre nature."


extrait tiré de "Henry Thoreau, l'éveillé du Nouveau Monde" de Gilles Farcet, éditions Sang de la terre, 1986

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