Coimba,
le verre et l'Océan
Le Blog qui respire, par Stéphane Boistard
"Pourquoi est-ce que tu restes dans ce verre au milieu de l'Océan de la Conscience ? Sors de là et nages dans le vaste Océan... Tu peux même aider d'autres êtres à sortir du verre..." Manuel.
A propos ...
J’ai demandé à ma voix intérieure comment allait s’appeler ce nouveau site internet. « Coimba » fut la première réponse. Suivie ensuite par « le verre et l’océan ».
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« Le verre et l’Océan » avaient un sens pour moi, mais Coimba pas du tout. Voici la petite histoire et la leçon que j’en tire.
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Le verre et l’Océan est une métaphore de Manuel, un être éveillé que j’ai rencontré en 2022 en Espagne. Sa métaphore reprend la métaphore de l’illusion de nos pensées et perceptions habituelles qui nous limitent. Souvent cela est illustré par une cage où nous nous sentirions enfermé confortablement, jusqu’au jour où nous nous rendons compte que les barreaux sont illusoires et que nous ouvrons les ailes de la conscience pour voler dans un horizon sans limites. Le verre dans l’Océan est dans la même veine. Nous avons généralement l’habitude de nager dans un verre dont les parois sont nos limitations. Sortir du verre, c’est aller nager dans la vaste Océan de la conscience et d’éprouver les bienfaits de cette réalité « augmentée ». C’est revenir à l’aspect infini de notre vraie nature. Après mon passage chez Manuel, ma réalité a changé. J’ai perçu les êtres, la nature… avec une autre perspective. Comme si avant je percevais en 2 dimensions et qu’une nouvelle dimension venait d’apparaitre. C’est une expérience vibrante et fortement bouleversante… et si paisible…
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« Coimba » est un autre registre. Tout d’abord, ce mot sortait de nulle part. Je l’ai posé en tête de ce site internet, puis au-delà de la sonorité, je souhaitais savoir s’il avait une signification. J’ai donc cherché sur internet. Les premières réponses ne m’ont pas satisfaites. Soit une ville au Portugal (avec laquelle je ne sentais aucun écho intérieur), soit une roche que l’on nomme Coimba ou Coimbra, avec laquelle je n’ai pas senti non plus d’écho intérieur.
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Assez rapidement est apparu Coimbatore, où « Coimba » est le diminutif de cette ville en Inde. Je n’y aurais pas prêté plus d’attention si l’écran de mon ordinateur n’avait associé ce nom à celui de Annie Besant. Comme un message qui m’était destiné. Un jeu de piste que l’invisible me propose depuis quelques années.
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Il y a donc quelques années, je me levais un matin après un drôle de rêve : Annie Besant allait m’offrir un terrain en bord de rivière. Persuadé que cette femme était une personne que j’avais déjà rencontré lors d’un stage, je regardais dans mes e-mails si je retrouvais sa trace. Sans succès. Je cherchais donc sur le net une photo, d’après son nom, persuadé que je la reconnaitrais si je l’avais déjà rencontrée.
Et bien je ne l’ai pas trouvée.
Par contre, j’ai trouvé l’histoire de cette anglaise exceptionnelle qui a mené la première grève féminine en Angleterre pour donner une place plus humaine aux femmes, puis a plongé dans une vie spirituelle intense. Elle a rencontré le jeune mouvement théosophique et a choisi de partir en Inde approfondir ses intuitions. Elle a eu un rôle déterminant dans l’ascension de Gandhi, dans la libération de l’Inde jusqu’alors Britannique, et elle a été la mère spirituelle de Jiddhu Krishnamurti (grand enseignant du XXeme siècle de la non dualité et du retour à notre vraie nature).
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Oui, elle me faisait écho cette anglaise si inspirée. Comme j’avais fait ce rêve sur un lieu avec une rivière, je demandais aux propriétaires s’ils me cèderaient un bout de terrain. Ils refusèrent. Deux ans plus tard, je trouvais ce terrain en pleine forêt, avec une rivière au milieu que j’achetais pour y créer un lieu paisible de retraite en forêt (« CuraSana »). Je l’achetais pour une somme si basse que je considérais que la vie me l’avait donné. Quand je l’eus acheté, que les papiers furent signés, il me revint en mémoire ce rêve et ce cadeau de Annie Besant. Oui, c’était de ce terrain qu’il s’agissait.
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Annie Besant refaisait surface à nouveau deux ans après avec mon choix de vie vers plus de simplicité, une vie plus reculée et proche de la forêt, et un approfondissement d’une vie spirituelle qui m’apporte tant de paix et de joie. « Coimba ». C’est le lieu où Annie Besant était allé pour se régénérer et prendre soin de sa santé après une épreuve difficile.
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Cela me plait. Attaché à aucune tradition ou représentation pour moi, ce lieu est une belle représentation de ce que je vis et que je partage dans ce site : un espace pour respirer, revenir à notre vraie nature, et prendre soin de soi. Une invitation à trouver le lieu sur Terre qui nous fait écho, s’y poser et approfondir une vie spirituelle enrichissante tout en prenant soin de sa santé.
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J’en retire une belle leçon : nos voix intérieures sont pleines de surprises. Vous pouvez chercher des heures avec le mental, le connu, si vous laissez apparaitre une réponse de l’inconnu, si vous apprenez à écouter ces voix de l’invisible, alors la vie se remplit de cadeaux et de nouveaux repères.
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Vous apprenez ainsi à vivre en cohérence.
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Cette cohérence est une façon de limiter nos histoires habituelles,
de sortir du connu,
de se mettre à l’écoute,
et finalement de nager dans le vaste Océan...