top of page

L'esprit des arbres: l'aubépine de la mamie



Alice me demanda de l’aide pour une situation où ses études de naturopathie posaient une limite.

Danièle, sa maman était à l’hôpital, avec un pronostic vital peu engageant. Alice se préparait au retour à la lumière de sa maman, et abordait ce séjour à l’hôpital comme un accompagnement de fin de vie.

Danièle était sous assistance respiratoire, et cela la dérangeait, tant sur le plan matériel d’autonomie, que sur la difficulté de parler et de partager avec sa fille. Alice me demanda donc si la gemmothérapie pouvait aider en cela. Elle profita de la circonstance pour me demander si l’esprit des arbres pouvait aussi aider. En fait, Danièle avait gardé une rancœur vis-à-vis de sa propre mère. Alice n’avait donc pas connu sa grand-mère et il était interdit de parler d’elle. Elle n’avait eu aucun contact ni information de la part de Danièle concernant cette grand-mère. Alice trouvait dommage que sa maman finisse cette existence avec ce poids et cette colère. Elle me demanda si là aussi un remède d’arbre pouvait aider.

Pour l’assistance respiratoire, je mentionnais le noisetier. En effet, le macérat de noisetier aide à régénérer la sphère respiratoire. Des personnes qui ont des difficultés respiratoires peuvent trouver dans le macérat de bourgeons une belle aide. C’est le remède pour les cas d’emphysème, que ce soit pour les humains ou pour les animaux (comme les chevaux en automne, quand ils passent du pré vert au foin poussiéreux).

Pour la grand-mère, je préconisais le macérat d’aubépine. L’esprit de l’aubépine est d’une grande aide. L’enseignement que cet esprit m’a donné est que cet arbre apporte des qualités d’amour maternel. Un amour idéal, à tel point que l’aubépine est apparentée à la mère de Jésus, la Vierge Marie. C’est « l’arbre de Marie ». Son action apaisante et rassurante a une influence sur nos rêves (qui deviennent plus apaisés et guérisseurs), ainsi que sur notre relation à l’image de la mère. Que ce soit envers notre propre mère, ou la capacité de la femme à accueillir la mère inconditionnelle. Ce macérat convient donc aussi pour les femmes qui n’arrivent pas à avoir de grossesse ou qui ont du mal à les mener à terme. Il convient aussi pour les séquelles morales et spirituelles, ou la culpabilité d’avortements anciens.

Alice rendit visite à sa mère avec le flacon de noisetier que je lui avais recommandé. Elle conseilla à sa maman de faire une cure de ce remède. Danièle s’exécuta et en prit quelques gouttes, 4 fois durant la journée. Le lendemain elle en prit à nouveau. Les médecins estimèrent que les appareils n’étaient plus utiles, car étrangement Danièle respirait mieux, en tous cas suffisamment mieux pour se passer d’une assistance mécanique. Elle vécu cela comme une libération.

Encouragée par ce résultat si rapide, Alice proposa à sa maman le deuxième macérat. L’aubépine. Craignant la réaction de sa mère, elle ne lui indiqua pas pourquoi ce macérat avait été choisi. « Maman, je te pose ce deuxième macérat sur la table de nuit. Tu continue à prendre du noisetier, une à deux fois dans la journée. Pas besoin de plus maintenant. Et quand tu le sens, tu prends de ce deuxième flacon. Quelques gouttes. Cela te fera du bien. »

Je rencontrais Alice quelques mois plus tard. Elle me dit que sa maman était retournée à la lumière. Mais elle remettait en cause ses études de naturopathie. Car elle avait appris dans ses études que le corps était comme une mécanique, et qu’on utilisait les remèdes naturels comme des aides mécaniques pour réparer ce qui dysfonctionnait. Or elle ne pouvait que constater que cela était une vision largement minimisée de la nature et de ses remèdes.

Alors qu’elle se couchait le soir après sa visite quotidienne à l’hôpital, le téléphone sonna. Au bout du fil, elle entendit sa mère qui pleurait. « Alice, ma fille, je viens de prendre deux gouttes de ce deuxième flacon que tu m’as donné. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense à ta grand-mère. Je pense à ma mère. C’est trop dur. Trop lourd. Je veux te parler d’elle. ».

Danièle prit trois fois de ce remède d’aubépine. Alice le sut, car assez rapidement après avoir pris une à deux gouttes, sa mère appela en larmes et évoqua la grand-mère, avec de vives émotions. La troisième fois, elle sembla avoir vidé son sac. Posé son fardeau. Elle se sentait mieux. Quelque chose semblait s’être guéri. Et c’est ainsi que Danièle quitta cette existence.

Les macérats de gemmothérapie, tout comme de nombreux remèdes de plantes, agissent à différents niveaux. Tout dépend de ce que nous demandons. Ils agissent sur le plan physique, et sont tout aussi prêts à nous aider sur le plan de nos émotions, de nos pensées, de nos souvenirs, de nos rêves… Cela dépend de notre demande. Cela dépend aussi de la façon dont le remède est cueilli et préparé. Il y a une chaîne ininterrompu entre la nature et l’utilisateur que le cueilleur a comme responsabilité d’entretenir et de prendre soin de cela. Parfois le vendeur ou revendeur a aussi cette responsabilité. Si la chaîne de bienveillance est interrompue, les résultats sont plus aléatoires.

Lorsque vous travaillez avec l’esprit des arbres, allez voir les arbres. Diétez. Mettez de l’arbre en vous.

Conseillez ce que vous connaissez pour l’avoir expérimenté intimement.

L’esprit des plantes est une expérience qui dépasse le stade mental de la connaissance. C’est l’expérience du vécu. De la relation. Laissez l’esprit des plantes agir en vous. Conseiller à travers vous.

Si vous le pouvez, allez voir aussi les personnes qui vous préparent les remèdes, ou préparez-en au moins une fois par vous-même. Ainsi, vous connectez avec tous les éléments de la chaîne de bienveillance et de guérison. Vos résultats n’en serons que meilleurs. Et l’esprit des arbres, ou des fleurs, ou des roches, ou quel que soit le recours naturel qui est le vôtre, travaillera en vous et à travers vous.

C’est un bon sentiment.


bottom of page