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source et harmonie du corps



Est-ce bien logique d’imaginer que la nature est une source de concurrence, compétition, voire cruauté, à l’image de ce que l’homme manifeste dans ses sociétés ?

Notre corps est composé de 60 à 100 milliards de cellules. Bien plus qu’il n’y a d’humains sur Terre (entre 6 et 7 milliards). Or toutes ces cellules sont orientées vers la vie et la manifestation de la lumière qui les habite. Car toutes nos cellules sont lumineuses. Des travaux récents indiquent que toutes les cellules communiquent entre elles grâce à des faisceaux de lumière. Toutes ces cellules aspirent à refléter la lumière. A la déployer. Sans haine, colère ou autre. A priori, elles n’ont pas d’émotions. Seul un petit groupe de cellules capte les émotions et les retranscrit sous forme de message à l’ensemble de l’organisme. Nos cellules sont regroupées en organes, en liquides (nous avons plus de 150 000 km de vaisseaux sanguins dans le corps)… Et tout cela fonctionne pour le mieux. C’est-à-dire pour maintenir un état harmonieux et baigné d’amour.

Bien que cette harmonie et ce flux d’amour entre cellules soit optimal, il y a dans ce microcosme des cellules qui naissent, et des cellules qui meurent. Sans que cela n’affecte l’harmonie ambiante. Bien au contraire, cette harmonie n’est possible que grâce à ces mouvements de vie et de mort des cellules. C’est un mode de santé et de régénération de l’organisme.

Alors si nous regardons la nature, nous pourrions imaginer que les animaux et les végétaux déploient des formes de cruauté dans un système de prédation ou de parasitage. Comme le lion qui tue l’antilope pour manger, ou le gui qui parasite certains arbres au point de les faire mourir. Si nous transposons notre image de l’ego sur ce schéma, c’est une interprétation. Le monde est cruel et la prédation, tout comme la cruauté, pourraient être des états naturels.

Or il semble bien que ni les animaux, ni les végétaux, ne tuent par plaisir. Tout comme des cellules meurent en nous et d’autres naissent, la vie change de forme grâce à ces mouvements. La vie qui se manifestait dans l’antilope affaiblie doit changer de forme pour maintenir l’équilibre de notre planète et la régénération générale. L’homme en fin de vie laisse partir ce flux qui l’habitait pour qu’à son tour ce flux alimente une autre forme : une fleur, une antilope, un humain…

A l’échelle de la planète, il n’y a pas de mort. La mort est un changement de forme. Sauf si la séparation existe. Un peu comme si les cellules de notre bras voulaient fonctionner à part et créer un autre corps. Non seulement nous perdrions un bras (une part du tout), mais isolé, ce bras est appelé à mourir rapidement. Car il n’a pas la capacité de vivre isolément.

Il en va de même avec toute forme de vie sur Terre. Si nous revenons à notre place, si nous laissons la vie s’exprimer à travers nous, nous donnons du sens à tout cela. Il ne s’agit pas de devenir riche ou célèbre. Il s’agit juste de faire ce que nous avons à faire. Nous pouvons le percevoir car une conscience vient habiter ce corps. En même temps que la vie nous est donnée, une conscience vient observer tout cela. Elle se sert du corps pour expérimenter ce qu’est la vie. Pour la palper, car la conscience est joueuse. Pour voir la lumière, car la conscience aime cela. La lumière des cellules. L’expérimenter.

Nous venons d’ailleurs. Nous venons d’autres dimensions. Non visibles avec des instruments de mesure ou d’observation. Nous venons de dimensions où la conscience vit dans la lumière. Et parfois elle veut voir ce que cela fait de rechercher, retrouver cette lumière. Alors elle prend corps. Elle expérimente. La conscience crée donc un contexte. Elle expérimente le flux de vie. Elle crée un contexte pour se ressentir. Pour se percevoir. Elle crée une scène de théâtre. Et elle observe. Elle expérimente à travers les corps. A travers le décor et les acteurs. A travers la vie qui circule, à travers l’amour qui illumine ce flux de vie, elle observe. Elle remarque les acteurs qui veulent leur indépendance lorsqu’ils ne perçoivent pas ce flux.

La vie est un flux qui est en toute chose.

L’amour est cette qualité qui ordonne, harmonise, génère ce flux de vie. C’est la source d’où émane la vie. Le tout amour.

La lumière est une émanation plus dense de ce flux. Cette lumière crée les corps et toute chose. Densifie la vie. La lumière ... c’est la petite lumière de nos corps qui appelle la lumière immatérielle d’où elle vient.

La lumière qui espère la lumière...

Le soleil qui observe son rayon...

La conscience est la possibilité qu’a la vie de percevoir amour et lumière.

La conscience est la possibilité qu’a l’amour de percevoir la vie et la lumière.

La conscience est la possibilité qu’a la lumière de percevoir la vie et l’amour.

La sagesse de notre corps peut se manifester dans le monde. C’est un défi de la vie terrestre. Manifester la vie, l’amour et la lumière. Chaque être revient à sa place, et cela se manifeste. Dans le chaos, la sagesse du corps nous rappelle à ces principes. Cela nous invite à nous fondre dans ces flux, et à laisser ce que nous sommes se fondre dans le grand flux de la Terre. Il y a dans ce flux des qualités insoupçonnables. Dans le flux de la Terre et dans le Souffle qui anime tout cela, d’autres mondes nous attendent. D’autres dimensions nous sont ouvertes. Au-delà de nos sens. Au-delà de nos imaginations les plus folles. Un retour. Et percevoir alors la source…


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