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  • Photo du rédacteurStéphane Boistard

Gemmo spirituelle: le gui et le cochon



Caroline est une femme de plantes. Elle est à mon sens dans cette émergence des êtres qui travaillent en cohérence avec les plantes.

Elle travaille avec des plantes qui soignent grâce à ses préparations (alcoolatures, gemmothérapie, huiles, etc) et par son lieu de vie, dans la montagne, au cœur d’une forêt, où elle accueille avec son mari Alain, Aaron leur fils et leurs nombreux animaux. Il y a double soin :

- venir se ressourcer dans ce lieu en lien avec les plantes, vivre avec le lieu, ses habitants, et l’esprit du lieu, les éléments…

- partager sur les plantes.

Caroline a le savoir pratique, et soigne avec les plantes ses maux et ceux de son entourage.

Il y a là une cohérence particulière. Il se peut que les nouveaux herboristes, à la place d’un diplôme, soient des communautés d’âmes ayant un rapport si étroit avec les plantes que ces personnes vivent une relation intime et reçoivent à travers cela un apprentissage. Que ce soit en vivant avec des plantes (forêts, jardins…), ou en connectant à des lieux et en sentant l’appel de la cueillette, les nouveaux herboristes sont des personnes qui mettent en œuvre cette cohérence. C’est un travail intime qui se manifeste à travers le conseil des plantes. Car ces plantes sont connues. Ce sont des amies. Bien souvent, des amies que l’on va visiter ou qui habitent proche de chez nous.

Ce sont des choses simples et à la fois qui nécessitent un fort travail intérieur. Un changement permanent de nos pensées et croyances. Un apprentissage constant.

Caroline me racontait son expérience avec le gui et son cochon.

Gino son cochon avait du mal à mâcher, avaler, et avait une gorge particulièrement gonflée. Caroline avait donné quelques remèdes sans succès. Des remèdes pour mieux digérer, pour éviter de régurgiter… Mais le cochon n’arrivait plus à manger. En préparant des bouillies ou soupes, le cochon ne mangeait toujours pas. Elle ne savait pas ce que son cochon avait comme maladie, ni quelle aide naturelle donner. Le cochon avait sa santé qui se dégradait rapidement, n’arrivant plus à s’alimenter. La famille se résignait à voir Gino mourir dans les jours à venir tant son état était alarmant. Elle descendit en ville faire quelques courses. A la caisse du supermarché, devant elle, une femme commença à lui parler. Cette inconnue lui adressa la parole et évoqua son chien malade qui n’arrivait plus à manger. Il avait du mal à mâcher, à avaler, et sa gorge était gonflée. Le vétérinaire avait diagnostiqué une tumeur au niveau de la gorge.

Caroline rentra aussitôt et administra un remède à base de gui (qui est souvent utilisé lors de tumeurs et terrain cancérinique). Ce remède utilisé en une dose quotidienne, apporta une amélioration progressive. Gino commença à s’alimenter de nouveau. En quelques jours, il put de nouveau manger correctement et la crise fut dépassée au bout de 10 jours (et ne se reproduisit plus).

Lorsque Caroline me racontait cette histoire, elle semblait évoquer la phase d’échec du début du traitement avec les plantes. Je lui suggérais alors de regarder la situation dans son ensemble.

Les premières plantes ont été données. Sans succès apparent. Mais dans quelle mesure une énergie de guérison est-elle intervenue ? Est-il possible que cette situation arrive à un stade suffisamment désespéré que le savoir soit mis de côté, et qu’humblement nous tournant vers la nature, des forces agissent et nous aident ? Des forces capables de nous mettre en contact, avec une probabilité proche de zéro, à des kilomètres de là, avec une personne qui à ce moment-là, dans la même file d’attente, juste à côté, évoque un problème qui permette de laisser émerger la réponse adéquate…

Je pense que les nouveaux herboristes, dans ce travail de connexion à la nature et aux plantes, permettent à l’énergie de guérison, à l’esprit des plantes, et à de nombreuses forces positives, de créer des miracles. Plus que des catalogues de connaissances et de noms de molécules, il est fort probable que les temps actuels permettent l’émergence de ces pratiques de plantes. Le renouveau de l’herboristerie est peut être synonyme d’un renouveau dans la relation aux plantes et à leurs mystères.


photo cochon: Image parFree-Photos de Pixabay

photo gui: Image parHans Braxmeier de Pixabay


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